André L’Archevêque, artiste-peintre

Feuillage envolé, 10 X 14 pouces, disponible
Feuillage envolé, 10 X 14 pouces, disponible

Profil d’André L’Archevêque

André L’Archevêque est le huitième d’une famille de douze enfants et son père, Eugène L’Archevêque, est propriétaire d’une importante imprimerie, qui publie notamment un hebdomadaire humoristique dans lequel il fera paraître, dès l’âge de 16 ans, ses premiers dessins, des caricatures d’actualité. Cependant, ses talents se sont manifestés bien avant, puisqu’on lui connaît une carte de souhaits réalisée quand il n’a que 12 ans et qui témoigne déjà d’un sens très sûr de la composition, de la perspective et des couleurs. Il étudie le dessin et la composition à l’école des beaux-arts de Montréal. Il étudie la technique de la gravure à la Guilde graphique de Montréal. Il poursuit ses études artistiques à l’université Sir Georges William. Il complètera sa formation artistique avec le Famous Artists School de New York afin d’y apprendre l’illustration publicitaire. Des stages de recherche en France lui permettent d’étudier la technique de la pointe sèche à l’atelier Lacourière-Frélaut de Paris.

Concernant ses peintures

André L’Archevêque s’exprime d’abord comme caricaturiste et illustrateur. « Il commence à dessiner en faisant gratuitement des caricatures pour Le Bavard, publié par son père. » Dès 1946, il réalise la page couverture de romans en fascicules, dits « romans à dix cents » publiés par Edgar L’Espérance, le père de Pierre L’espérance, des Éditions de l’Homme/Sogides. Quelques milliers d’histoires furent éditées, pour lesquelles il illustrera toutes les couvertures : romans d’amour, policiers, cow-boy, espionnage, sciences-fiction et autres. Huiles, caséines, aquarelles, pastels deviennent ses médiums d’expression pour se faire. On lui doit notamment d’avoir illustré la page couverture de près d’un millier de petits romans Les aventures étranges d’IXE-13 signés Pierre Saurel (pseudonyme du comédien et folkloriste Pierre Daignault). Par la suite, d’autres fascicules suivirent attribuables à la plume de divers auteurs, dont les romanciers Yves Thériault et Robert Hollier. Déjà très prolifique, André L’Archevêque signera plus de 5 000 couvertures de ces petits romans. Cette première période de création s’étend du début des années 1940 à la fin des années 1950.

Source : Article André L’Archevêque de Wikipédia en français (auteurs)