Albert Rousseau, artiste peintre

Albert Rousseau

Profil d’Albert Rousseau

Né à Saint-Étienne-de-Lauzon près de la Ville de Québec au Canada, il est le fils d’Omer Rousseau et d’Alice Roy. Il était l’aîné d’une famille de six garçons. Artiste-peintre de réputation internationale, il a exposé au Canada, aux États-Unis, et en Europe. Il est le descendant d’un certain Jacques Rousseau, qui a quitté l’île de Ré pour la Nouvelle-France en 1665.

Il s’inscrit en 1925 à l’École des beaux-arts de Québec à l’âge de 16 ans. Son séjour à cette École (où étudia aussi juste avant lui Alfred Pellan – « Pellan ») dura six ans et il y récolta plusieurs prix et médailles. À sa sortie de l’École, son objectif est de consacrer son énergie à peindre son pays et sa Nature. Il peindra les grands paysages de Charlevoix avec son ami Marc-Aurèle Fortin, mais aussi avec d’autres peintres québécois, qui deviendront très connus tel René Richard. En 1939, il expose un tableau intitulé Le Havre au Salon du Printemps de la Galerie des arts de Montréal.

Il fréquentera souvent ce Salon au cours des années subséquentes et il y gagnera un premier prix en 1948, la même année que Pellan. Rousseau est un artiste qui cultive constamment son art, expérimentant et variant les textures, les matériaux et les techniques. Son talent pour rendre la lumière et les couleurs est reconnu et apprécié des experts, mais aussi du grand public. Il construit son propre atelier de peinture à Saint-Étienne de Lauzon, à côté de sa maison (aussi construite par lui) vers 1956. Il voyage vers les Provinces maritimes, d’où il rapporte des « marines » superbes, puis vers l’Ouest canadien où il peint d’extraordinaires totems qui révèlent son intérêt pour la mythologie amérindienne. Il produit tableaux, aquarelles et terres cuites.

En 1960, Rousseau, avec un tableau intitulé « Maison Chevalier », gagne le premier prix du concours de la Galerie nationale du Canada sur les « Scènes d’hiver ». Le 23 août 1964, Rousseau inaugure sa première exposition champêtre à son atelier de Saint-Étienne. On y retrouve les œuvres de tous les artistes et élèves fréquentant son studio. Ceci deviendra une tradition chaque été, avec un nombre grandissant d’élèves et d’artistes y présentant leurs œuvres. Vers la fin des années 1960, plusieurs milliers de personnes se rendent à ces expositions champêtres qui durent deux jours. En 1965, Rousseau abandonne son travail dans l’hôtellerie (qui lui permettait de « faire vivre son art » comme il disait) pour se consacrer exclusivement à la peinture. Il a 57 ans. Il anime toujours son atelier libre, qui compte une quarantaine de membres dès 1968. Rousseau peint, paysages, natures mortes, nus, marines avec une énergie intarissable.

En 1970, la septième « Expo champêtre » présente les œuvres de 75 artistes qui fréquentent les ateliers libres d’Albert Rousseau. En 1970, Rousseau achète le vieux moulin à scie et farine de la Seigneurie de Lauzon sur la rivière Beaurivage, le moulin Gosselin, qu’il convertit en Moulin des Arts. Ce nouveau gain en espace lui permet d’organiser, à l’aide de plusieurs autres artistes de ses amis, des cours de peinture, de céramique, de gravure. Les futures expositions champêtres auront lieu au Moulin des Arts.

La brillante carrière de Rousseau se poursuit et son art ne cesse d’évoluer. Il multiplie les voyages, sans pour autant cesser de peindre son pays, ses hivers et ses automnes aux couleurs vives. À partir de 1975, il diminue un peu le rythme de ses voyages à l’étranger mais aucunement celui de sa peinture. Il côtoie toujours son grand ami, René Richard. Il peindra sans relâche des œuvres lumineuses, empreintes de joie et de couleurs, jusqu’à sa mort subite en 1982, à l’âge de 73 ans. Son dernier tableau illustre d’une manière très colorée le cycle de la vie en y représentant une femme enceinte protégée par un personnage mystérieux et une jeune mère tenant un bébé dans ses bras.

Sans titre, aquarelle, 14 X 21, disponible
Sans titre, aquarelle, 14 X 21, disponible

 

Source: Wikipédia